sábado, 24 de marzo de 2012

La suite de l´histoire de ma vie

Peu de temps après,mon père prit des vacances et partit en voyage avec ma mère,ma tante et son mari Tiboy.Ils allaient visiter des parents aux États-Unis.Pendant ce temps,Léa une cousine de ma mère vint aider ma grand-mère à nous garder.Cette cousine tomba amoureuse de mon frère Raoul,aussi,pour avoir le champs libre,elle nous envoya Raphël et moi,acheter un gallon de mélasse dans une épicerie située à vingt minutes de chez nous.Elle avait donc une bonne heure de répit.Le temps de remplir la cruche de mélasse et nous nous mîmes en route.Raphël décida qu'il porterait le colis jusqu'à moitié chemin et que je ferais le reste.Il se mit à courir et,en voulant le suivre,j'accrochai mon pied dans le trottoir et patatra...la cruche se fendit en deux me blessant la lèvre si profondément qu'on pouvait voir mes dents à travers...dégoulinant de mélasse et de sang...étrangement,je ne sentais aucune douleur.En me voyant,mon frère perdit connaîssance...c'est ma Mémère Levasseur qui m'accueillit...branlebas dans la maison...le Docteur m'étendit sur la grande table, m'endormit pour recoudre la blessure avec quatre points de suture.Léa avait disparu,probablement pour soigner Raoul dans les pommes.En attendant,j'avais pour la vie,une balafre au beau milieu du visage.D'aucuns ont dit qu'elle ajoutait un charme à ma personne...Je m'en serais bien passée.!!! Enfant,je souffrais de rhumatisme articulaire aigu.Chaque printemps,cette maladie m'obligeait à manquer une semaine d'école.Un jour mon père me prit par la main et me présenta au Chef Indien appelé: « Chief Poking Fire »qui me chanta: « T'as dansé,t'as sauté,t'as eu du froid aux pieds ».Je ne me souviens pas s'il a donné à mon père,une potion de son cru de Docteur-feuilles...toujours est-il que ma mère consulta un médecin qui décida sur l'heure de m'enlever les amygdales ...en deux temps trois mouvements,me revoici couchée sur la grande table,endormie au chloroforme pour me réveiller la gorge en feu.Ma mère m'attendait avec un grand bol de crème glacée,prescription du médecin me dit-elle...et les douleurs printanières continuèrent de plus belle.Croyez-le ou non,c'est mon séjour en Haïti qui me guérit définitivement de ce mal.Sans doute,le soleil,la mer et les bons fruits ont beaucoup contribué à son éradication.

lunes, 19 de marzo de 2012

Histoire de ma vie

J'ai eu une enfance heureuse,insouciante entre un père bon mais,sévère,juste, sportif,svelte,impressionnant de toute son élégance,sa force physique et morale et une mêre douce,cordon bleu,souriante que mon père regardait d'un oeil jaloux s'il la voyait danser deux fois avec le même homme.Mes parents eurent dix enfants. Je suis la huitième dont quatre sont décédés en bas âge.Raoul,l'aîné de la famille de quinze années plus âgé que moi,Claire,Raphaël le préféré de ma mère parce qu'il avait les cheveux ondulés et les yeux noirs,puis mes deux jeunes soeurs,Jeanne d'Arc et Yolande.J'ai grandi dans cette famille imprégnée de catholicisme où la prière du soir se récitait à genoux,tous ensemble autour de la grande table.À six ans,on m'inscrivit à l'école des Filles de Jésus située à environ un kilomètre de chez nous. Qu'il pleuve,qu'il tonne,qu'il neige,je m'y rendais à pied le matin,revenais pour le repas du midi en famille puis,je reprenais le chemin de l'école jusqu'à quatre heures où maman m'attendait avec de bons biscuits chauds sortant du four,Souvent j'invitais mes amies à partager ma collation et ma mère les accueillait avec le sourire. Un jour,bravant l'interdiction paternelle je me suis retrouvée sur le « pont des chars »qui menait à l'île WAYAGAMAK où travaillait mon père.J'avais suivi mon frère Raphaël qui l'empruntait régulièrement pour plonger au milieu de la rivière Saint-Maurice en un saut périlleux auquel j'assistais les yeux écarquillés d'horreur. C'est alors que j'entendis la voix de Raphaël me crier: « Ton père s'en vient!!! » Prise de panique je me réfugiai sous les solives du pont,suspendue entre la rivière loin en bas et le bout de fer que j'aggrippais désespérément.J'ai vu les bottes de mon père passer sous mes yeux,le coeur battant d'inquiétude.M'a-t-il vu? Non...soupir de soulagement...il est passé sans s'arrêter.Il n'a jamais su ce que j'avais fait ce jour-là. Maman non plus.C'était un secret entre mon frère et moi.Cet événement nous a rapproché.Je préférais ses jeux (dangereux)à ceux d'une petite fille jouant à la poupée.Raphaël m'acceptait dans son camp à condition que je ne pleure pas.C'est sans doute ce qui m'a endurci et donné du courage plus tard devant les coups de butoirs de la vie. Donc,me voici à six ans à l'école en septembre 1928.Les Soeurs ayant planifié un pélérinage au Sanctuaire Notre Dame du Cap,toute l'école s'y rendit à pied en chantant des cantiques.Après la grande messe,je me rendis au petit magasin pour acheter des images saintes dorées sur tranche avec les sous que ma mère m'avait donnés.Tout d'un coup,je me suis retrouvée sur le quai face au fleuve Saint-Laurent observant attentivement un plongeur qui se laissait couler dans les eaux sombres pour remonter à l'aide de ses mains et de ses pieds puis il se laissait couler à nouveau... j'étais fascinée jusqu'à oublier l'heure...quand Raphaël (toujours lui)m'a touché l'épaule pour me montrer le policier qui me cherchait à la demande de mon père... La tête basse,j'ai suivi cet homme immense qui me ramena chez moi la peur dans l'âme.À ma grande surprise je ne subis aucun reproche de mes parents qui m'attendaient les bras ouverts.Pensez-vous qu'à la suite de cet épisode je me suis tenue tranquille?Mais,j'avais une passion,les glissades sur la glace vive...En revenant de l'école,j'aperçus une de ces glissades haute d'au moins sept pieds,belle,tentante.Je déposai mon sac sur le banc de neige et montai l'échelle pour l'essayer une fois me dis-je.AH! Le bonheur,debout en équilibre je me lançai sur cette glace vive,30 degré sous zéro,une,deux fois puis j'oubliai l'heure encore une fois quand mon cousin Georges m'appela: « Françoise,ton père te cherche »...Cette fois j'y ai goûté.Mon père me réchauffa les mains avec de bonnes claques bien ajustées puis m'envoya au lit sans souper.J'avais une faim de loup en me demandant comment j'allais pouvoir dormir à jeun lorsque ma grand-mère maternelle m'apporta un sandwich au poulet et un grand verre de lait que je dévorai gouluement.Ma reconnaîssance envers ma « Mémère » si bonne hanta ma mémoire très longtemps.Les jeux que je partageais avec Raphaël n'étaient pas de tout repos.Il fallait jouer avec des couteaux,grimper aux arbres,déchiffrer un message codé écrit sur le sable...Un jour je me suis retrouvée suspendue à une branche d'arbre au-dessus de la rivière Saint-Maurice dans laquelle j'ai failli m'engouffrer car la branche qui me retenait craquait de toute part,je ne savais pas nager.Mon instinct me dicta une retraite rapide qui me sauva la vie.Mais,je ne m'arrêtai pas en si bon chemin.Je décidai d'apprendre à nager au bord du grand fleuve Saint-Laurent.Je marchais dans l'eau jusqu'à la taille pour me tourner vers la berge en me jetant dans l'eau.Une façon de copier les mouvements du nageur aperçu au Cap de la Madeleine.Encore et encore je refaisais les mêmes gestes quand,cette fois,je mis les pieds dans un trou et je disparus sous l'eau.Après un mouvement de panique,calmée,je me suis dite: « Mon Dieu,c'est ainsi qu'on meurt... »À ce moment-là quelqu'un me sortit de l'eau par les cheveux et une voix d'homme me dit: « Repose-toi là... »J'ai ouvert les yeux...il n'y avait personne...J'ai toujours pensé que c'était mon Ange Gardien.

jueves, 15 de marzo de 2012

françoise forest: Tes Bras...

françoise forest: Tes Bras...: Un petit poème pour ouvrir cette page... Prends-moi dans tes bras encore une fois. Serres-moi très fort contre toi. Que j'imagine m'en...

viernes, 2 de marzo de 2012

Tes Bras...

Un petit poème pour ouvrir cette page...


Prends-moi dans tes bras
encore une fois.
Serres-moi très fort
contre toi.
Que j'imagine m'endormir
collée...collée.
Nos corps repus
nos jambes entrelâcées,
entremêlées...
Jusqu'à l'aube!
Je t'aime...plus qu'hier...
Moins que demain...